On a tellement couru ces deux premiers jours de festival, qu’on en a un peu oublié de vous parler de ce qui se passait, et il se passait des choses très belles.
Lundi, le choeur a débuté ses répétitions. Normal, non ? Mais avec une chapelle St Jacques inutilisable pour cause de problèmes acoustiques, il a fallu trouver un autre lieu. C’est la Salle Voûtée de la Place Bernard Lhez qui accueille donc depuis mardi et aujourd’hui encore, 25 choristes qui se disent ravies du travail qu’elles y font. Une image de l’échauffement, au début de la toute première répétition à la Chapelle des Pénitents Noirs:
Le soir, Renat Jurié et Guy Bertrand jouaient à la chapelle des Pénitents Noirs. Il a fallu ajouter des chaises, nous avions vu trop petit ! Un concert long, beau et généreux avec pour point culminant émotionnel un « Se Canto » entonné par toute la salle – et la salle chantait juste et bien !
A la fin du concert, les musiciens ont emmené le public découvrir ce à quoi ils avaient échappé : l’acoustique de la chapelle St Jacques, à 100 mètres de là. Démonstration frappante : le son roule sur les murs et le sol en béton. Cela a toutefois permis quelques images insolites comme celle-ci :
Hier mardi, nous accueillions l’ensemble A Bout de Souffle avec ses 40 choristes renforcés par les 40 membres du Choeur départemental de l’Aveyron. Au programme, les madrigaux de Monteverdi, Marenzio, Gastoldi… dans une mise en scène colorée, utilisant tout l’espace de l’église des Augustins – choeur, chapelles latérales, narthex, tribune – sous la direction d’un Stéphane Delincak bondissant d’un bout à l’autre de la nef. On a particulièrement remarqué la prestation d’Anne-Laure Touya, soprano, dont le « Lamento della Ninfa » m’a donné quelques frissons.
Mais pour l’heure, nous allons chercher à l’aéroport les musiciens d’Amarillis et du trio de Louis Sclavis. A tout bientôt !